Les femmes et les hommes à l'honneur au Palais des Congrès d'Ajaccio

Rédigé le 01/02/2023
Le comité d'organisation du 34e congrès de l'AGRH - Corse 2023

 Pasquale Paoli

 

Pascal Paoli

"Le 14 juillet est aussi une date importante de l'histoire de l'île : ce jour-là, en 1755, Pascal Paoli est élu général en chef de la nation corse.

En 1755, 34 ans avant la prise de la Bastille, un autre 14 juillet marqua à jamais l'histoire de la Corse. Pascal Paoli, général et homme des Lumières, devient le chef de la nation corse indépendante. Rappel historique.

En 1729, alors que le Royaume de Corse est exploité comme une colonie par la République de Gênes, la guerre d’Indépendance éclate. Malgré les concessions de Gênes dans ce qu'on appellera "la paix de Corte" en 1732, les insulaires proclament leur indépendance en janvier 1735 et mettent en place une monarchie constitutionnelle dirigée par l’aristocrate allemand Théodore Neuhoff, le premier et unique roi de Corse.

La France, qui a promis d'assister Gênes, écrase ensuite les indépendantistes en 1740. Mais Gênes demande le départ des troupes françaises en 1752. L’activisme corse reprend alors de plus belle, notamment avec l'arrivée de Pascal Paoli en 1755.

Constitution

Alors âgé de 30 ans, le natif de Morosaglia est un ancien élève de l'École militaire de Naples. Son père, Ghjacintu Paoli, avait dû s'y réfugier en 1739 après avoir été vaincu avec les forces rebelles insulaires. Démocrate, patriote et homme des Lumières, Pascal Paoli est appelé par les principaux chefs corses révoltés contre Gênes. Ces derniers sont alors en quête d’un homme capable de mener la lutte vers l'indépendance.

Pascal Paoli est élu une première fois général en chef de la nation corse le 20 avril 1755. Mais l'apparition d'un autre prétendant, Mario Emanuele Matra, entraîne une seconde élection qui se déroule au Couvent Saint-Antoine de Casabianca, en Castagniccia. Le 14 juillet, Pascal Paoli - qui n'est pas présent au couvent - est de nouveau élu général en chef par les représentants de 16 pieve de l'île.

Le lendemain, le 15 juillet 1755, il se rend à Casabianca. Il prête serment dans l'église du couvent et est investi général en chef de la nation corse et général du Royaume de Corse.

Dans la foulée, il dotera l'île d’une constitution républicaine et démocratique. Adoptée en novembre 1755, elle instaure la séparation des pouvoirs et le vote des femmes. Elle est aujourd'hui souvent considérée comme la première constitution démocratique au monde"

source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/14-juillet-1755-l-avenement-de-pascal-paoli-2812670.html

Pour en savoir plus

France Culture — Wikipédia

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/toute-une-vie/pascal-paoli-1725-1807-pere-de-la-patrie-corse-3042292


 Sampiero Corso

Sampiero Corso - Wikipedia

"Sampiero Corso : un destin héroïque et sinistre

Il s’appelle Sampiero Corso, Samperu en corse. Né à Bastelica en mai 1498 — à peine six ans après la « découverte » des Amériques par Christophe Colomb —, il grandit dans ce gros village dans une famille sinon noble du moins caporaliste. Très jeune, il choisit le métier des armes, suivant en cela son oncle Tristano. Dès quatorze ans, Sampiero se révèle être un fameux combattant.



Un mercenaire corse
Sampiero participe à la campagne de 1516 contre les Orsini, sous les ordres de son oncle Tristan, et en 1516-1517 contre le duché d'Urbino. À partir de 1519, le pape est allié à l'empereur Charles Quint. En 1521, la condotta de Ludovico de Medici, à laquelle désormais appartient Sampiero, se bat aux côtés des troupes impériales pour la reprise de Milan aux Français. Puis il rejoint la troupe de Giovanni de Medici, l’un des grands condottieres florentins, né la même année que lui. Ils ont vingt-huit ans. Après la mort de ce dernier, en 1526, il sert le pape Clément VII puis Hyppolyte de Médecis. Il entre ensuite au service du roi de France, François 1er et combat aux côtés de Bayard. Grâce à ses exploits, il obtient le grade de colonel. Riche et célèbre, il épouse en 1545 Vannina d’Ornano, une jeune fille de la noblesse corse à peine âgée de quinze ans. Elle est la petite fille de Vincentello d’Istria, un des grands noms de la féodalité corse. Les Ornano sont au service de Gênes alors même que Sampiero combat pour le royaume de France.

Au service du roi de France contre Gênes
Henri II, roi de France, est alors allié au sultan turc Soliman le Magnifique contre Charles Quint dont la puissance financière et territoriale est sans égale. Sampiero est alors chargé de conquérir la Corse au profit du roi de France afin de posséder un territoire intermédiaire méditerranéen ce qu'il entame en 1553 en menant une escadre franco-turque. Il bat à plusieurs reprises le redoutable amiral génois Doria et occupe une grande partie de l'île bien que les présides de Bastia et de Calvi restent génois. Hélas pour lui, la France subit une cuisante défaite à Saint-Quentin en 1557 qui aboutit au traité de Cateau-Cambrésis. La Corse retourne alors à Gênes et Sampiero devient gouverneur d'Aix-en-Provence en 1560 avant d'être nommé ambassadeur de France à Constantinople. Sa jeune épouse alors délaissée se laisse convaincre par un espion de Gênes, vend tous les biens du couple et embarque pour la cité ligure. Rattrapée, elle est livrée aux mains de son époux qui l'étrangle. L'affaire provoque un scandale européen et va inspirer Shakespeare qui fera de Sampiero le héros de sa pièce Othello".

Source : https://www.journaldelacorse.corsica/articles/2106/sampiero-corso-un-destin-heroique-et-sinistre


 Jean-Jacques Rousseau

 Credit: Art Images via Getty Images/Bridgeman Art Library

"Il est encore en Europe un pays capable de législation ; c'est l'île de Corse. La valeur et la constance avec laquelle ce brave peuple a su recouvrer et défendre sa liberté mériterait bien que quelque homme sage lui apprît à la conserver. J'ai quelque pressentiment qu'un jour cette petite île étonnera l'Europe."
Rousseau, Du contrat social, livre II, chapitre X.

 

"Écrivain et philosophe de langue française (Genève 1712-Ermenonville, 1778).

ousseau est un collaborateur de l’Encyclopédie et un philosophe majeur des Lumières françaises. Sa pensée embrasse des domaines variés : critique sociale, théorie politique, morale, théologie, autobiographie ; elle s’exprime dans de nombreux genres : discours, roman, théâtre, traité philosophique, confessions, sans oublier la composition musicale.
La réflexion sur la liberté constitue l’unité de cette œuvre singulière et complexe : liberté originelle de l’homme à l’état de nature, liberté du solitaire abîmé dans la rêverie, liberté politique fondée sur le contrat. Quel que soit l’aspect considéré, il s’agit toujours de mettre au jour la liberté, de lutter contre ce qui en nie l’existence et en empêche la compréhension. Rousseau a montré le lien étroit qui unit égalité et liberté. Il est, par sa sensibilité vive, son amour de la solitude et de la nature, un précurseur du romantisme ; il est aussi un remarquable théoricien de la république.
Rousseau demeure toutefois une figure singulière et paradoxale. Philosophe des Lumières, il est incompris de ses pairs et hostile à des thématiques centrales à son époque. Il s’oppose à l’idée de progrès, méprise l’histoire, condamne le cosmopolitisme. Sa pensée présente elle-même de nombreux paradoxes : éloge de la solitude et du sens civique, éloge de la nature originelle et des vertus civilisatrices de la société du contrat".

Source : https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Jean-Jacques_Rousseau/141649


Danièle Casanova

 

"Danielle Casanova, militante féministe et communiste, chirurgien-dentiste, et l'un des symboles de la patrie et de la Résistance corses

Danielle Casanova est née Vincentella Perini, le 9 janvier 1909 à Ajaccio, dans une famille d'instituteurs composée de cinq enfants. Son père est un sympathisant communiste. L'une de ses trois soeurs est Emma Choury, l'épouse de Maurice Choury, l'un des dirigeants du Front national en Corse, auteur de Tous bandits d'honneur.

Munie de ses bacs obtenus au Luc dans le Var, elle continue ses études au lycée Longchamp à Marseille en qualité de boursière. Après 3 semaines d’hypokhâgne, elle quitte Marseille. Elle part à Paris chez son frère journaliste pour faire dentaire (elle sera chirurgien-dentiste en 1932). En novembre 1927, une fois inscrite en dentaire de la rue Garancière, elle adhère avec enthousiasme à l’Union Fédérale des Etudiants (U.F.E), elle a 18 ans. En octobre 1928, elle adhère aux Jeunesses communistes. Devenue responsable de la section dentaire de l’U.F.E, elle collaborait au journal et le vendait à la criée. C’est pendant ses classes militantes qu’elle rencontre Laurent Casanova, qu'elle épousera le 12 décembre 1933.
En février 1934, élue membre d’une nouvelle direction des Jeunesses Communistes puis Secrétaire générale du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme, elle participe activement au journal Jeunes Filles de France.

Au cours de l'année 1934 toujours, elle suit pendant un mois l'école du parti à Moscou, et intègre le comité central des Jeunesses communistes. Quand l'Union des jeunes filles de France est créée en 1936, elle en devient la secrétaire générale. Elle est ainsi à l'origine des comités populaires féminins de la Résistance et créé le journal La Voix des Femmes. Elle participe à la formation des premiers groupes de Francs-Tireurs et Partisans. Elle reste fidèle à son engagement militant après l'interdiction de son parti, en septembre 1939, et agit désormais dans la clandestinité.

En octobre 41 avec l’aide de Josette Cothias, elle édite une Humanité des femmes. Fin janvier 1941, Danielle lance le premier numéro du bulletin Le trait d’union des familles de P.G qui paraîtra jusqu’en 1944. Danielle est au cœur du mouvement de protestation contre l’occupant et la politique de Vichy. La direction du PC l’avait également chargée de rassembler les intellectuels patriotes, nouvelles activités qui la conduiront directement à l’arrestation. Danielle a été arrêtée le lendemain de sa rencontre avec Josette Cothias près du Pont Mirabeau le 15 février 1942, victime d’un « coup de filet » préparé de longue date. Elle reste au Dépôt de la Préfecture de Police jusqu’au 23 mars. Elle y a retrouvé des amies : Maï Politzer, M.C Vaillant-Couturier. Le 23 mars elles quittent le Dépôt pour la prison de la Santé. Elles y resteront 5 mois ½, souffrant de la faim et de la présence de la mort. Le 9 juin 1942, les femmes sont emmenées rue des Saussaies pour interrogatoire par la Gestapo. Incarcérée à Romainville, elle devient la rédactrice en chef du Patriote de Romainville, rédigé par des patriotes de toutes opinions, écrit et recopié à la main. Le 21 janvier 1943, presqu’un an après son arrestation, Danielle est déportée. Le convoi arrive à Auschwitz-Birkenau ; elles sont 230. C’est le convoi des otages, des veuves, convoi-symbole des femmes de la Résistance, elles avaient entre 17 et 69 ans.  A leur arrivée au camp le jour se lève à peine, et sous l’œil médusé des SS, les Françaises passent la porte du camp en chantant à tue-tête. La dentiste en fonction venait de mourir du typhus et Danielle la remplace. Elle se trouve ainsi dans une situation exceptionnelle, elle distribue à ses camarades les plus démunies nourriture et lainages, et des médicaments volés. Elle a presque immédiatement établi le contact avec l’organisation clandestine. Et grâce à la complicité de Malhova (interprète slovaque) et de la communiste Gerda Schneider, elle trouve la filière internationale de la résistance. Début mai 1943, des tracts dénonçant l’horreur d’Auschwitz circulent en France. Danielle connaît le block 26 où sont parquées ses camarades. Elle y va le soir soigner les malades, consoler, encourager. Les camarades meurent les unes après les autres, vaincues par le typhus. Sur les 49 rescapées du convoi, seules 3 réussirent à échapper au typhus. Le 1er mai 1943, prise d’une violente fièvre, elle ne reconnaissait personne. Puis la fièvre est retombée, signe fatal. Le 9 mai 1943, Danielle n’est plus, elle est tombée sans avoir jamais cessé de croire dans la vie nouvelle. Danielle Casanova est l'une des figures les plus emblématiques de l'esprit de Résistance des Corses".

source :  https://museedelaresistanceenligne.org/media3412-Danielle-Casanova-ne-Vincentella-Perini

 


Fred Scamaroni

Description de cette image, également commentée ci-après

"Messager de la France Libre en Corse, sa petite patrie, Fred Scamaroni y a défendu avec passion la vision gaulliste de la Résistance extérieure. Il fut l’un des premiers volontaires engagés dans les Forces Françaises Libres en juin 1940.

Ses choix prouvent la clarté et la constance de ses engagements :

• Volonté de ne pas céder à la facilité : il refuse en 1939 de demeurer à un poste civil. Il quitte la préfecture du Calvados où il débutait comme chef de cabinet. Affecté sur sa demande à la base aérienne de Tours, il est blessé le 19 mai 1940 au cours d’un vol d’observation.

• Refus de se résigner à la défaite : il réussit à s’embarquer à Saint-Jean-de-Luz avec d’autres officiers de l’armée de l’Air sur un croiseur polonais qui appareille le 21 juin pour Plymouth ; il signe le 26 juin à Londres un engagement dans les FFL.

• Fidélité au service de la France Libre : il est volontaire pour une mission à Dakar en août et septembre 1940 auprès du gouverneur général Pierre Boisson : l’échec de cette mission lui vaut un emprisonnement éprouvant à Dakar, puis à Bamako et Alger : en janvier 1941, ramené en France, il est radié du corps préfectoral et, réduit à un emploi subalterne à Vichy, il crée le réseau de renseignement militaire Copernic.

• Conviction qu’il doit agir en Corse : il lui faut persuader le général de Gaulle que la libération de l’île a un grand intérêt stratégique. Revenu à Londres en décembre 1941, formé au BCRA, il part vers la Corse occupée un an plus tard comme chef de la mission Sea Urchin.

Une autre mission constituée à Alger par le général Giraud est déjà sur place.

Fred Scamaroni crée le réseau R2 Corse qui travaille pour Londres jusqu’en mars 1943. Il ne réussit pas à unifier larésistance corse sous l’autorité du général de Gaulle. Arrêté par les agents italiens du contre-espionnage, torturé, il se suicide dans sa prison de la citadelle sans avoir parlé. Il est fait Compagnon de la Libération le 11 octobre 1943".

Texte de Hélène Chaubin, historienne, correspondante de l’Institut de l’histoire du temps présent

Source : https://francearchives.gouv.fr/fr/pages_histoire/267940282

 


Claude Papi

Portivechju : Une messe en la mémoire de Claude Papi | Brèves | Corse Net Infos - Pure player corse

"Au-delà de son talent, Claude Papi incarnait surtout l'image du joueur de club par excellence. Élu joueur corse du 20ème siècle, le meneur de jeu de l’épopée européenne bastiaise de 1978 est une légende du club à la tête de maure.
 
Coéquipier exemplaire, meneur à l'altruisme formidable, le légitime concurrent de Platini était une sorte de totem corse, il représentait l'image bienveillante d'un club à l'identité très marquée, capable d'accueillir tous ceux qui souhaitaient se convertir à la beauté de cette petite île de la Méditerranée. Un joueur rassurant avec la vista, l’inspiration et la technique. Avec ses crampons noirs, ses chaussettes basses, son short court, à peine visible car masqué par son maillot ample, Papi a évolué au poste de meneur de jeu pendant quinze ans au Sporting, qui s’appelait alors le SEC Bastia.
 

Né dans un milieu modeste et tranquille, à Porto-Vecchio, ce fils de boulanger a grandi au contact de la nature et a appris la chasse au pigeon. Doué dans tous les sports qu’il pratiquait, il traînait également sur les terrains de football. Dès son adolescence, il impressionne déjà les joueurs qu’il affronte sur les terrains insulaires. Sa vision du jeu et sa capacité à faire jouer les autres lui donnent un temps d’avance. C'est alors que le Sporting flaire le bon coup et l’attire dans ses rangs. À 19 ans, le jeune gamin figure dans le groupe bastiais qui dispute la finale de la Coupe de France 1972 (perdue sur le fil 2 buts à 1 contre l’OM de Josip Skoblar et Roger Magnusson), alors qu'il avait été une des pièces maîtresses de la formation corse tout au long de la saison. Par peur de gagner, le Sporting était passé à côté de son premier grand rendez-vous mais la machine était lancée. L’année d’après, il devient un titulaire indiscutable en équipe première qu'il ne quittera plus. Sa technique balle au pied détonne. Durant la saison 1976-1977, Bastia finit à une étonnante troisième place du championnat de France. Le petit club corse éclabousse le pays par son explosivité offensive – 82 buts inscrits, meilleure attaque du championnat, dont 59 à Furiani, où il reste invaincu. Pourvoyeur de ballons derrière une attaque fantastique, il régale ses compères Dragan Dzajic, François Felix (21 buts chacun) et Jacques Zimako (15 buts). Cette place sur le podium permet à Bastia de s'ouvrir les portes d'une compétition européenne, la Coupe UEFA".

Source : https://www.football-the-story.com/claude-papi


Henri Matisse

Henri Matisse — Wikipédia

"Chez Henri Matisse (1869-1954), il y a un avant et un après la Corse. Débarqué en février 1898 sur les plages d'Ajaccio, le jeune peintre fraîchement marié quitte la Bretagne et ses camaïeux de gris pour passer l'hiver sur l'île de Beauté et parfaire son éducation artistique. Le pied à peine posé à terre, c'est le choc ! La Méditerranée rugit de nuances éclatantes. De bleu profond en rose fuchsia jusqu'à l'orange solaire, ici « tout brille, tout est couleur, tout est lumière », écrit Matisse, qui produira 55 tableaux pendant cette période particulièrement prolifique. Parmi la vingtaine d'œuvres jamais montrées est mise à l’honneur La mer en Corse, le Scoud, datée de 1898, dernière acquisition du musée de la Corse (242 100 euros) qui fait rentrer l'artiste dans les collections publiques. Alors qu'une nouvelle palette de couleurs se révèle, annonçant les prémices du fauvisme, Matisse s'affranchit des codes académiques. « C’est à Ajaccio que j’ai eu mon grand émerveillement pour le Sud que je ne connaissais pas encore. Bientôt me vint comme une révélation l’amour des matériaux pour eux-mêmes. Je sentis se développer en moi la passion de la couleur », disait Matisse. Une libération encore hésitante qui explosera véritablement lors de son voyage à Collioure en 1905".

 

Source : https://www.lequotidiendelart.com/articles/20641-matisse-et-la-corse-lib%C3%A9ration-par-la-couleur.html

 

Matisse et la Corse, libération par la couleur